Recherches (Dec 2012)

Les empreintes freudiennes dans Sinrazón d’Ignacio Sánchez Mejías (1928)

  • David Coste

DOI
https://doi.org/10.4000/cher.11588
Journal volume & issue
Vol. 9
pp. 145 – 156

Abstract

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Les découvertes psychanalytiques freudiennes ont bouleversé, à l’aube du xxe siècle la conception que l’on avait de la psychologie. Cette évolution d’une branche des sciences humaines a laissé une empreinte considérable sur un théâtre espagnol d’avant-garde en crise qui cherchait à explorer de nouveaux horizons. La pièce Sinrazón (1928), d’Ignacio Sánchez Mejías, préfigure une nouvelle veine théâtrale qui illustre les va-et-vient constants entre une nouvelle réalité sociale, celle de la psychanalyse et de ses applications thérapeutiques, et la réalité théâtrale d’une refonte en profondeur du personnage de fou. Comment et à quels niveaux s’exprime l’empreinte freudienne dans Sinrazón ? Est-on face à un théâtre à thèse, de simple vulgarisation d’une pensée théorique ou, au contraire, cette marque freudienne est-elle le signe d’un scepticisme du milieu intellectuel espagnol de l’époque face à cette nouvelle inconnue ?

Keywords