Cahiers d’Études Romanes (Jan 2005)

Les deux livrets d’Armida écrits à Milan en 1771 et 1773. Regards sur l’esthétique du poète Giovanni de Gamerra

  • Laurine Quetin

DOI
https://doi.org/10.4000/etudesromanes.2308
Journal volume & issue
Vol. 13
pp. 53 – 62

Abstract

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Abandonnant très tôt sa ville natale de Livourne, le librettiste Giovanni de Gamerra s’installe, à compter de 1765, et jusqu’en 1776, dans le monde culturel et littéraire milanais. Se conformant au modèle lyrique goûté par les auditeurs du Théâtre ducal, il compose en 1771 un livret intitulé L’Armida, publié dans les colonnes du journal Il Mercurio poetico, mais dont la partition ne fut jamais écrite. Puis il reprend, en 1772, un livret, Armida, initialement conçu par J. Duranti pour le public turinois, et dont la partie musicale fut confiée au compositeur A. Sacchini. Confrontés aux écrits théoriques de l’auteur, ces deux textes mettent en évidence l’esthétique du drame lyrique contemporain, plus qu’ils ne portent le sceau du poète lui-même, tenu de composer avec de multiples contraintes, et mis dans l’incapacité de faire prévaloir ses propres conceptions.

Keywords