Communiquer et informer pour accroitre l’utilisation du préservatif féminin chez la femme africaine

Abstract

Résumé : Commercialisé dans le monde (occidental) en 1993 et arrivé en Afrique en 2007, le femidon ou préservatif féminin reste le seul moyen, avec le préservatif masculin, d’éviter la propagation du sida lors d’un rapport sexuel. Et pourtant, souffrant d'une image négative et du prix en baisse mais toujours inaccessible, il reste peu développé en Afrique, où les femmes demeurent le principal vecteur de la maladie. Selon les données de l’Onusida en 2022, les femmes et les filles représentaient environ 46% des nouvelles infections. La prévention du VIH implique qu’on s’attaque à la fois aux risques courus par des individus et aux facteurs de vulnérabilité de la société ou du contexte. La présente étude a pour objectif de montrer qu’informer et sensibiliser sur le préservatif féminin peut accroitre son utilisation chez la femme africaine. L’enquête menée dans 4 pays africains a permis d’évaluer les connaissances de 400 femmes sur le préservatif féminin. Les résultats montrent que les femmes africaines ont pour la plupart entendu parler du femidon mais le plus dure concerne son acceptabilité, son accessibilité et son utilisation par les femmes. C’est une étude descriptive et analytique qui vise à comprendre les attitudes pour mieux sensibiliser sur l’utilisation du femidon chez les femmes africaines dans la lutte contre le VIH. Mots-clés : préservatif féminin, sensibilisation, femme, Afrique, VIH