Estudios Geográficos (Dec 2012)
La reagrupación familiar de africanos y latinoamericanos en la España mediterránea. Dinámicas y estructuras sociodemográficas
Abstract
Los extranjeros autorizados en 2006-2009 a residir en España por motivos de reagrupación familiar, muestran la importancia que ha alcanzado esta forma de inmigración en el total de nuevos extranjeros empadronados. La investigación se basa en una encuesta específica a reagrupantes africanos y latinoamericanos, que también informan sobre sus familiares reagrupados, hayan utilizado, o no, las leyes de reagrupación. Africanos y latinoamericanos ofrecen dinámicas y estructuras sociodemográficas muy diferentes, a resultas, entre otras causas, de la antigüedad de sus flujos, su fecundidad, su dominio del idioma español, su nivel de instrucción, sus posibilidades de ingresos, su estructura por sexo y edad, tamaño de las familias reagrupadas, etc. Se ofrece información para los dos colectivos continentales y para los subgrupos familiares —reagrupantes, cónyuges, hijos, progenitores y otros familiares—, y se utilizan escalas del conjunto estudiado y de ámbitos territoriales —Cataluña litoral, Comunidad Valenciana, Murcia-Almería—. Los africanos concentran los aspectos estructurales más negativos —idioma español, instrucción, ingresos,…—, pero también son los que declaran intenciones más firmes y generalizadas de permanencia en España. Las conclusiones orientan sobre el futuro de estos flujos. [fr] Le nombre d’étrangers autorisés à résider en Espagne entre 2006 et 2009 pour des raisons de regroupement familial démontrent l’importance acquise par cette forme d’immigration par rapport au total des nouveaux étrangers recensés. Cette recherche est fondée sur une enquête spécifique réalisée sur des demandeurs de regroupement africains et latino-américains, qui informent aussi sur les membres de leur famille ayant été regroupés, ayant eu recours ou non aux lois sur le regroupement. Les Africains et les Latino-Américains présentent des dynamiques et des structures sociodémographiques très différentes, ce qui est dû, entre autres causes, à l’ancienneté de leur flux migratoires, à leur fécondité, à la maîtrise de la langue espagnole, au niveau d’instruction, aux possibilités de revenus, à la structure par sexe et par âge, à la dimension des familles regroupées, etc. Nous présentons des informations sur les deux collectifs continentaux et sur les sous-groupes familiaux – demandeurs de regroupement, conjoints, enfants, géniteurs et autres membres de la famille –, et nous utilisons des échelles de l’ensemble étudié et des unités territoriales – littoral de la Catalogne, Communauté Valencienne, Murcie-Almería. Les Africains concentrent les aspects structurels les plus négatifs – maîtrise de la langue espagnole, niveau d’instruction, revenus… –, mais ce sont aussi ceux qui déclarent l’intention la plus ferme et généralisée de vouloir rester en Espagne. Les conclusions servent d’orientation sur l’avenir de ces flux migratoires.
Keywords