INRAE Productions Animales (Apr 1997)

Génétique de la sensibilité à la tremblante ovine : recherches en cours et perspectives

  • J.M. ELSEN,
  • F. BARILLET,
  • J. VU TIEN KHANG,
  • F. SCHELCHER,
  • Y. AMIGUES,
  • J.L. LAPLANCHE,
  • J.P. POIVEY,
  • F. EYCHENNE

DOI
https://doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.2.3989
Journal volume & issue
Vol. 10, no. 2

Abstract

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Dans plusieurs espèces (homme, souris, mouton), la sensibilité aux encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) est largement contrôlée par le génotype de l’hôte. Une part majeure de la variabilité génétique observée vient d’un gène, dont plusieurs arguments permettent de penser qu’il s’agit du gène Prn-pcodant pour la protéine prion PrP, qui pourrait, selon certains auteurs, être l’agent causal de ces pathologies ou être associé à ce dernier. L’analyse moléculaire de la structure du gène Prn-p chez le mouton montre la ségrégation d’allèles différant les uns des autres par une mutation ponctuelle. Une sélection pour la résistance à la tremblante, basée sur des analyses en laboratoire du gène Prn-p, est donc envisageable dans cette espèce. La mise en place d’une telle sélection pose cependant plusieurs problèmes théoriques et pratiques : les animaux résistants pourraient-ils constituer un réservoir d’infection ? Les animaux résistants à une souche de tremblante pourraient-ils se révéler sensibles à une autre ? Le coût de cette sélection est-il acceptable ? Comment l’organiser au mieux ?