Cahiers des Amériques Latines (Oct 2014)

Nouveau syndicalisme, nouveaux syndicalistes

  • Mariela Quiñones,
  • Marcos Supervielle

DOI
https://doi.org/10.4000/cal.3422
Journal volume & issue
Vol. 77
pp. 143 – 157

Abstract

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Le second gouvernement de gauche uruguayenne (2010-2015) a consolidé la politique du travail par un effort soutenu de régulation, non seulement par la création de normes juridiques, mais aussi par l’application de dispositifs institutionnels. Nous faisons ici référence à la réhabilitation des conseils de salaires (paritaires), mais aussi et surtout à l’approbation de la loi de protection de l’activité syndicale qui s’est traduite par la conclusion d’accords encadrant les négociations collectives dans les secteurs public et agricole. Beaucoup d’autres changements d’importances diverses tels un contrôle plus important du travail informel réalisé par l’Inspection du travail méritent également d’être mentionnés. Ces normes et politiques institutionnelles ont eu des nombreux impacts sur le monde syndical qu’il s’agit d’étudier ici. Certains étaient cherchés par la gauche, d’autres sont inattendus et plutôt indésirables de son point de vue.

Keywords