CJC Open (Nov 2021)

Medical Therapy Following Urgent/Emergent Revascularization in Peripheral Artery Disease Patients (Canadian Acute Limb Ischemia Registry [CANALISE I])

  • Eric Kaplovitch, BSc(H), MD, FRCPc,
  • Andrew Collins, PGY4 Fellow,
  • Graham McClure, BSc, MD,
  • Ryan Tse,
  • Vinai Bhagirath, MD, MSc,
  • Noel Chan, MBBS, MRCP(UK), FRACP, FRCPA,
  • David Szalay, MD, Med, FRCSC,
  • John Harlock, MD, MSc,
  • Sonia S. Anand, MD, PhD, FRCPc

Journal volume & issue
Vol. 3, no. 11
pp. 1325 – 1332

Abstract

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Background: Following severe limb ischemia requiring urgent/emergent revascularization, peripheral arterial disease patients suffer a high risk of recurrent atherothrombosis. Methods: Patients discharged from Hamilton General Hospital (Hamilton, Ontario) between April 2016 and September 2017 following severe limb ischemia requiring urgent/emergent revascularization were identified via the Local Health Integration Network CorHealth database, with supplemental information from chart review. Results: A total of 158 patients admitted for urgent/emergent revascularization were identified (148 alive at discharge). Among patients without a pre-existing indication for anticoagulation, 38.8% (n = 47) were discharged on single-antiplatelet therapy, 27.3% (n = 33) on dual-antiplatelet therapy, 19.8% (n = 24) on anticoagulants plus antiplatelet therapy, 6.6% (n = 8) on anticoagulants alone, and 2.6% (n = 3) on unknown therapy. Patients who received angioplasty with stenting were more likely be discharged on dual-antiplatelet therapy (hazard ratio [HR]: 7.14; 95% confidence interval [CI]: 2.87-17.76; P < 0.01); patients who received an embolectomy/thrombectomy were more likely be discharged on an anticoagulant alone (HR: 2.61; 95% CI: 1.00-6.81; P = 0.049); and patients who received peripheral bypass grafting were more likely be discharged on single-antiplatelet therapy (HR: 2.28; 95% CI: 1.11-4.69; P = 0.024). Neither statins (60.8% vs 56.3%; P = 0.23) nor renin–angiotensin–aldosterone system inhibitors (48.7% vs 50.6%; P = 0.58) were prescribed at higher rates at discharge, compared with the rate at admission. Conclusions: Substantial heterogeneity exists in antithrombotic prescription following urgent/emergent revascularization. No intensification of non-antithrombotic vascular protective medications occurred during hospitalization. Clinical trials and health system interventions to optimize medical therapy in peripheral arterial disease patients are urgently needed. Résumé: Introduction: Après une ischémie grave d’un membre ayant nécessité une revascularisation urgente/nouvelle revascularisation, les patients atteints d’une maladie artérielle périphérique ont un risque élevé de récidive d’athérothrombose. Méthodes: Nous avons recensé les patients qui ont obtenu leur sortie de la Hamilton General Hospital (Hamilton, Ontario) entre avril 2016 et septembre 2017 à la suite d’une ischémie grave d’un membre ayant nécessité une revascularisation urgente/nouvelle revascularisation via la base de données Local Health Integration Network CorHealth et grâce aux renseignements complémentaires issus de la revue des dossiers. Résultats: Nous avons recensé un total de 158 patients admis pour une revascularisation urgente/nouvelle revascularisation (148 patients en vie à la sortie de l’hôpital). Parmi les patients chez lesquels l’anticoagulation n’avait pas antérieurement été indiquée, 38,8 % (n = 47) avaient reçu à leur sortie de l’hôpital un simple traitement antiplaquettaire; 27,3 % (n = 33), une bithérapie antiplaquettaire; 19,8 % (n = 24), des anticoagulants plus un traitement antiplaquettaire; 6,6 % (n = 8), des anticoagulants seuls; 2,6 % (n = 3), un traitement inconnu. Les patients qui avaient subi une angioplastie et une pose d’endoprothèse étaient plus susceptibles d’obtenir à leur sortie de l’hôpital une bithérapie antiplaquettaire (rapport de risque [RR] : 7,14; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 2,87-17,76; P < 0,01); les patients qui avaient subi une embolectomie, ou thrombectomie, étaient plus susceptibles d’obtenir à leur sortie de l’hôpital un anticoagulant seul (RR : 2,61; IC à 95 % : 1,00-6,81; P = 0,049); les patients qui avaient subi un pontage périphérique étaient plus susceptibles d’obtenir à leur congé de l’hôpital un simple traitement antiplaquettaire (RR : 2,28; IC à 95 % : 1,11-4,69; P = 0,024). Comparativement à l’admission, ni les statines (60,8 % vs 56,3 %; P = 0,23) ni les inhibiteurs du système rénine–angiotensine–aldostérone (48,7 % vs 50,6 %; P = 0,58) n’avaient été prescrits à des taux plus élevés à la sortie de l’hôpital. Conclusions: Nous observons une hétérogénéité substantielle de l’ordonnance des antithrombotiques après la revascularisation urgente/nouvelle revascularisation. L’hospitalisation n’a donné lieu à aucune augmentation des médicaments de protection vasculaire non antithrombotiques. Des essais cliniques et des interventions du système de santé qui permettent d’optimiser le traitement médical des patients atteints d’une maladie artérielle sont d’une urgente nécessité.