Conjecture sur les rescapés (échappés) des traités de non-prolifération des armes nucléaires

Abstract

L’explosion de la première bombe atomique, le 16/juillet 1945, prélude des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, en août 1945, a ouvert une ère nouvellement stratégique en relations internationales. Liée intimement à l’histoire de la guerre froide, la question nucléaire recèle une révolution à la fois technique et stratégique sans équivalent, par sa rapidité et ses conséquences. Les politiques et moyens mis en œuvre par la communauté internationale et certains Etats pour empêcher ou du moins limiter la prolifération, se sont vus contournés par des programmes nucléaires clandestins de grande envergure, enclenchés par d’autres Etats qui estiment en l’arme nucléaire, la garantie de leur survie. Certains Etats réfractaires pris au sens des rescapés des différents traités de non-prolifération au-delà de ceux ayant ouvertement renoncé à ces derniers, jugent la possession de cette arme indispensable, dans la mesure où ses recettes sont favorables aux jeux de dissuasion dans une optique foncièrement défensive d’autant plus qu’elle est restée un instrument de stratégie, de défense et d’affirmation de puissance dans l’invariant des rapports de forces en relations internationales.

Keywords

• dissuasion
• arme nucléaire
• non-prolifération