Basic and Clinical Andrology (Jul 2018)

A change from gonadotropin releasing hormone antagonist to gonadotropin releasing hormone agonist therapy does not affect the oncological outcomes in hormone sensitive prostate cancer

  • Jumpei Asakawa,
  • Taro Iguchi,
  • Satoshi Tamada,
  • Sayaka Yasuda,
  • Noriko Ninomiya,
  • Minoru Kato,
  • Takeshi Yamasaki,
  • Tetusji Ohmachi,
  • Tatsuya Nakatani

DOI
https://doi.org/10.1186/s12610-018-0074-2
Journal volume & issue
Vol. 28, no. 1
pp. 1 – 7

Abstract

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Résumé Contexte L’objectif de notre étude rétrospective était d’évaluer la survie à 5 ans et le délai de transition du cancer de la prostate hormono-sensible au cancer de la prostate résistant à la castration chez des patients porteurs d’un cancer de la prostate hormono-sensible qui étaient traités par un antagoniste de la gonadolibérine, le dégarélix. Un autre objectif était d’évaluer les effets sur les résultats cliniques et oncologiques du remplacement du dégarélix par un agoniste de la gonadolibérine après obtention d’un état stable et contrôlé. Résultats Notre analyse repose sur les données de 108 patients atteints d’un cancer de la prostate traités par dégarélix. Parmi ceux-ci, le traitement par dégarélix a été remplacé par un agoniste de la gonadolibérine chez 57 (groupe modifié), et le traitement par dégarélix a été poursuivi chez les autres patients (groupe inchangé). La survie globale à 5 ans était statistiquement plus élevée pour le groupe modifié (96.6%) que pour le groupe inchangé (74,1%; p = 0.006). Les chances de survie cancer-spécifiques à 5 ans était également plus élevées pour le groupe modifié (100%) que pour le groupe inchangé (84,6%; p = 0.027). Le délai moyen de transition du cancer de la prostate hormono-sensible au cancer de la prostate résistant à la castration était comparable dans le groupe modifié (43,3 mois) et dans le groupe inchangé (35,2 mois). Des taux sériques plus bas d’antigène spécifique de la prostate et de phosphatase alcaline ont été maintenus après le remplacement du dégarélix par un agoniste de la gonadolibérine. Conclusions Le dégarélix est. efficace dans le traitement du cancer de la prostate. Le traitement par dégarélix peut aussi être remplacé en toute sécurité par un agoniste de la gonadolibérine sans aucun effet clinique ou oncologique indésirable. Mots-clés Antagonistes et inhibiteurs de la gonadolibérine, Agoniste de la gonadolibérine, Cancer de la prostate, Dégarélix, Résistant à la castration

Keywords